L’architecte d’intérieur Flora Auvray exerce son activité à Paris. Elle explique les points forts de son métier et pourquoi elle l’aime si passionnément.
L’architecte d’intérieur apporte du bonheur
« J’aime apporter du confort, de la beauté, du bonheur dans la vie des gens. Je trouve tout simplement formidable de faire entrer mes clients dans un univers neuf, agréable, conforme à leurs désirs et pratique à vivre au quotidien. J’aime donc, par-dessus tout, le côté humain de mon métier : c’est ce qui lui donne du sens. »
L’architecte d’intérieur répond à des besoins variés
« Mes clients viennent de milieux variés : ils ont des besoins très divers. Je rencontre des propriétaires de petits appartements à mettre en location, des familles qui lancent le projet de leur vie, des couples qui investissent pour leur retraite, des entrepreneurs en phase de croissance. Chaque nouveau projet est à la fois une rencontre et un défi. C’est cette variété immense, dans les attentes et les objectifs de mes clients, mais aussi dans les lieux extrêmement différents que je dois aménager, qui explique aussi, en grande partie, l’intérêt que je porte à mon métier. »
L’architecte d’intérieur est un métier à facettes multiples
« Dans mon métier, aucune journée n’est semblable à une autre, en raison de la grande diversité des tâches à accomplir. L’architecte d’intérieur mène une réflexion pour trouver des solutions d’aménagement, mais il est aussi chargé de toute la partie administrative du projet, le volet financier, le cahier des charges, les compte-rendus… On ne s’ennuie jamais ! »
L’architecture d’intérieur est un métier créatif
« J’aime imaginer des univers à partir de contraintes incompressibles qui fixent un cadre, et aussi en tenant compte de ce que mes clients me montrent, de ce qu’il aiment ou n’aiment pas, car cela me donne des pistes de réflexion. On ne recrée jamais exactement la même chose que ce qui a été vu dans un magazine ou une émission de télévision - c’est impossible, car chaque lieu est unique ! - mais on peut trouver de multiples sources d’inspiration. »
L’architecte d’intérieur joue un rôle de chef d’orchestre
« Mon bonheur d’être architecte d’intérieur vient aussi du fait que je travaille avec des entrepreneurs aux savoir-faire incomparables : menuisier, électricien, maçon, staffeur… Je les considère comme mes partenaires. Leurs activités sont trop souvent dévalorisées alors qu’elles demandent beaucoup d’investissement personnel et de travail. C’est véritablement passionnant de travailler avec eux, dans la collaboration, la bonne humeur, et dans un esprit d’entraide. »
L’architecture d’intérieur est un travail d’équipe
« L’architecte d’intérieur ne travaille pas seul car, sans les fournisseurs et les entrepreneurs, aucun de ses projets ne peut se concrétiser. C’est pourquoi la reconnaissance et la gratification sont essentielles dans la bonne marche d’un chantier. Tout le monde - le client, les entrepreneurs, l’architecte d’intérieur - sort gagnant d’un travail commun réalisé dans l’envie de bien faire, les remerciements, la fierté de participer à un beau projet. Il faut développer cette culture de l’enthousiasme, et même l’apprendre dès le début de ses études en architecture ! Quand il y a des imprévus ou des coups durs, on ne se décourage pas et on dédramatise car on sait, avec l’expérience, que l’on finit toujours par trouver une solution. Chacun prend du recul et se dit : « Dans un mois, on en rira » ! »
L’architecture d’intérieur fait appel à l’ouverture d’esprit
« Chaque projet est différent, du restaurant à la boutique en passant par un studio ou un vaste appartement, des locaux de bureaux… On se remet en question tout le temps, et on apprend toujours quelque chose de nouveau.
L’architecte d’intérieur, à l’écoute de ses clients, doit s’affranchir au maximum de tout a priori. Sa manière de procéder et de communiquer peut se révéler très différente selon la psychologie du client. Le client entrepreneur, par exemple, a besoin en général de déléguer le plus de tâches possible, voire de se reposer entièrement sur l’architecte d’intérieur. À l’inverse, le particulier, impliqué beaucoup plus intimement dans le projet, peut se montrer plus souvent, et pose beaucoup de questions. À l’architecte d’intérieur de s’adapter ! »